
Biographie des idylles fait suite à la transmission de fragments d’un diagramme amoureux aux multi-dimensions ouvertes, parus dans Le seul jardin japonais à portée de vue (même éditeur, 2004). Avec ce deuxième ouvrage, l’auteur s’attache à une scénarisation et une mise en reliefs de points de vues critiques, comparables à un balayage caméra à l’épaule. La création entre le langage et l’image se dévoile sous l’éclairage d’un caractère inédit.
Parution : Éditions de l'Attente, mars 2008
À propos de l'ouvrage
Sandra Moussempès cadre à sa façon le spectacle des apparences, découpe une réalité qu’on dirait déjà saturée de sens imposé. Elle fixe des scènes, des blocs d’intensité, des traces d’affects. Une belle manière d’être là et de se perdre entre « évidences hasardeuses » et « l’exact opposé du verbal ».
Richard Blin, Le Matricule des Anges
Biographie des idylles compose un synopsis de matière mentale, à l’écriture mouvante, précieuse, étonnante, mystérieuse, science-fictionnante, subliminale, féérique. C’est le résumé d’un film d’amour en ébullition qui oscille entre le merveilleux et la science-fiction. On donne des baisers, on croise des princesses and Alice in wonderland, on apprend des axiomes difficiles : « La robotisation de l’espèce entraîne les marées montantes. » On glisse du réel à l’imaginaire ou de l’imaginaire au réel cinématographiquement, passant d’une pensée à l’autre comme on passe d’une image à l’autre, sans raccord.
Pascale Petit, Cahier critique de poésie
Biographie des idyles fait suite à la transmission de fragments d’un diagramme amoureux aux multi-dimensions ouvertes parus dans Le seul jardin japonais à portée de vue (même éditeur, 2004). Avec ce deuxième ouvrage, l’auteur s’attache à une scénarisation et une mise en reliefs de points de vues critiques, comparables à un balayage caméra à l’épaule. La création entre le langage et l’image se dévoile sous l’éclairage d’un caractère inédit. Par propension, Sandra Moussempès fait une place particulière au monde de l’imaginaire et du féérique, en brossant un portrait maléable des mutations qu’a subi le genre poésie corporelle ou organique. La poésie reste encore une grande commanditaire d’émotions contradictoires, obscures et enchevêtrées. Une histoire d’amour marquée par une certaine sensibilité filmique.
Franck Pruja, Éditions de l’Attente