Le seul jardin japonais à portée de vue

Sandra Moussenpès, 'Le seul jardin japonais à portée de vue', publication, 2005

« j’aimerais croire aux lents reflets d’une fiction cosmique
ou bien t’enfermer dans ce lieu rendu inabordable

selon toute vraisemblance, un visage reste caché derrière la porte
c’est une cohérence toute neuve qui s’offre dans un paquet à dénouer pour des fins heureuses

la dérive naturelle du mouvement s’inscrit dans un projet de vie commune
avec comme guest-stars les 2 sujets recto verso »

Parution : Éditions de l'Attente, mai 2005

À propos de l'ouvrage

Des plans se croisent, des axes se déboîtent, des images se perdent hors-cadre, comme pour mieux souligner la dislocation douce ou les forces de distorsion à l’oeuvre sous l’éros. En peintre, en poète, en photographe, Sandra Moussempès suggère le processus d’interaction continue qui ne cesse d’entamer ce qui se forme, ou de corroder ce qui voudrait s’éterniser. Entre écriture en apnée et tentative de réappropriation de signes, de signaux, Le Seul Jardin japonais à portée de vue semble témoigner tout autant d’un désir de résistance à la pression du réel que d’une volonté de (re)construire la demeure de l’être.

Richard Blin, Le Matricule des Anges


Pris dans leur ensemble, chacun des épisodes expliquent métaphoriquement (et formellement) comment un jardin japonais englobe le paysage situé au-delà de ses limites dans son effet esthétique.

Mathieu Nuss, Cahier Critique de Poésie


Voici un bien joli ensemble de Sandra Moussempès que l’ARPEL – alors CRL – a reçue en résidence. Elle y affine son travail singulier qui flirte avec l’enfance, savant mélange d’extrême rigueur et de vraies-fausses coïncidences où les frivolités admirables jouent à la marelle avec des règles de langue autonomes et complexes. Tout ceci donne un résultat particulièrement séduisant.

Claude Chambard, Lettres d’Aquitaine