Fréquence Mulholland

Fréquence Mulholland est une variation libre autour du film de David Lynch Mulholland Drive. Ce livre questionne la notion de doublure en établissant des ponts entre décorum cinématographique et vie réelle des actrices/acteurs. Alternant les époques et les atmosphères notamment le Hollywood des années 70 avec ses starlettes hippies et ses sectes. 
En parallèle, depuis un angle de perception auto-fictif, une femme s’interroge sur sa propre identité dans un environnement étrange où sont convoquées les réminiscences d’une relation toxique.

Lettres aux jeunes poétesses

Édité et préfacé par Aurélie Olivier.

Avec les textes de Édith Azan, Rim Battal, Rébecca Chaillon, Sonia Chambretto, Chloé Delaume, Liliane Giraudon, Lisette Lombé, Sophie G. Lucas, Michèle Métail, Sandra Moussenpès, Nathalie Quintane, Milady Renoir, RER Q, Ryoko Sekiguchi, Marina Skalova, Adel Tincelin, Ouanessa Younsi.

I am a language you are the sound device

Chapbook – traduction de Colloque des télépathes (2017) par Elena Rivera

« What connection are we looking for while watching a film,
while reading a poem?
anticipation or eloquence
using a repetitive metaphor

enjambment           ‘caesura' »

Cassandre à bout portant

« Je vois au loin un ciel rose et un ciel noir en moi
Je remplace la poésie par des boissons protéinées
Ou des cerises en gélatine pour combler un déficit

Je deviens le poème que j’écris
De la glotte aux muqueuses préraphaélites
Poème cicatrice ou flacon d’eau de rose

Dans une chambre obscure avec un dessin animé
que personne ne regarde
Le poème se tient là devant toi corridor sans porte
À la verticale »

Cinéma de l’affect

Déambulation de la voix comme dispositif sonore et amoureux, interrogeant le devenir des enregistrements. En filigrane transparaissent une histoire d’amour indéfinissable, des mémoires vocales archivées, la célèbre catatrice sicilienne Angelica Pandolfini, ancêtre de l’autrice, qui découvre sa voix captée en 1903 – et une tessiture commune – par l’intermédiaire d’un gramophone dépoussiéré sur internet.

Donne, Poeti di Francia e oltre

Anthologie italienne bilingue – édition de Andrea Bedeschi, Valentina Gosetti et Adriano Marchetti.

Poèmes extraits de plusieurs livres, traduits par Valentina Gosetti.

Colloque des télépathes

Un fait divers de l’ère victorienne se dévoile en filigrane, autour des sœurs Fox qui communiquaient avec les esprits. En parallèle à cette ambiance gothique l’auteure convoque celle tout aussi étrange des années 69-71 à Hollywood, temple des sectes hippies, des starlettes en devenir et d’une idéologie inquiétante et joyeuse qui berça aussi son enfance. Comme une auto-fiction poétique caméra au poing, le récit alterne les époques, revient sur ces femmes, héroïnes amplifiées par des états modifiés de conscience.
 
Livre accompagné du CD Post-Gradiva.

Writing the real

Anthologie – édition de Nina Parish.

Plusieurs textes traduits par Elena Rivera.

From : Sunny girls

Chapbook – traduction de Sunny girls (2015) en américain par Elena Rivera.

« I HAD NOTICED AN UNADORNED HOUSE
I go too far
I don’t go far enough
I hear a breath behind me »

Un nouveau monde

Anthologie – sous la direction de Yves Di Manno et Isabelle Garron.

Extraits de Vestiges de fillette (1997) et Sunny girls (2015), dans le chapitre « Une néo-avant garde ».

Sunny girls

L’univers de Sandra Moussempès se situe à la croisée du réel et de l’imaginaire, du monde et de sa représentation, dont ses textes capturent les images et soulignent la part d’illusion. Malgré son titre, ce nouvel ouvrage émerge pourtant d’une nuit plus secrète. Il y a beaucoup de références au cinéma et à la vidéo dans Sunny Girls, mais les scènes qui se déroulent sous nos yeux sont étrangement distanciées : comme si la femme derrière la caméra (ou qui écrit face à l’écran) gardait constamment à l’esprit le caractère irréparable de son geste : Éléments du récit épique, les séquences se succèdent ainsi avec la netteté du rêve – ou du film qui en est peut-être l’émanation.

Acrobaties dessinées

Une place singulière est faite au monde de l’imaginaire et du féérique à travers l’écran où s’entremêlent poésie, prose, fiction et enquête. Sandra Moussempès nomme ce qui échappe au genre, esquisse le portrait malléable d’un récit en mutation continue dans l’élasticité brumeuse du temps qui passe.
 
Livre accompagné du CD Beauty Sitcom.

Voix Vives

Publication des textes des poètes invités au festival Voix vives (Sète 2011).

Photogénie des ombres peintes

Sandra Moussempès poursuit dans ce nouvel ouvrage la dissection de ses paysages intérieurs, avec plus d’apaisement sans doute que dans ses premiers livres, mais sans se départir de cet humour un peu acide qui n’appartient qu’à elle. Son univers qui oscille entre la froideur du réel et l’inquiétante étrangeté du rêve capte aussi quelque chose de la vacuité ou de la désertion moderne, dessinant de page en page le portrait d’une femme en quête de sa vérité.

Biographie des idylles

Biographie des idylles fait suite à la transmission de fragments d’un diagramme amoureux aux multi-dimensions ouvertes, parus dans Le seul jardin japonais à portée de vue (même éditeur, 2004). Avec ce deuxième ouvrage, l’auteur s’attache à une scénarisation et une mise en reliefs de points de vues critiques, comparables à un balayage caméra à l’épaule. La création entre le langage et l’image se dévoile sous l’éclairage d’un caractère inédit.

Le seul jardin japonais à portée de vue

« j’aimerais croire aux lents reflets d’une fiction cosmique
ou bien t’enfermer dans ce lieu rendu inabordable

selon toute vraisemblance, un visage reste caché derrière la porte
c’est une cohérence toute neuve qui s’offre dans un paquet à dénouer pour des fins heureuses

la dérive naturelle du mouvement s’inscrit dans un projet de vie commune
avec comme guest-stars les 2 sujets recto verso »

Quatorze poètes

Anthologie – édition de Lionel Destremau et Emmanuel Laugier.

Poèmes accompagnés d’un essai de Anne Malaprade.

Captures

« Bien qu’il soit étrange de penser, on cherchera parmi les vertus, cette physiologie de l’esprit. Une matière perméable à souhait – soin miroitant des lèvres, petit nez survolté, cheveux trop fins, corps vigoureux dans la fleur de l’âge –. Puisque, force féminine ou pas, l’être se méfie, retient muscles et phénomènes de foire, s’applique à la contusion de corps étrangers – qui s’interposent –. »

49 poètes

Anthologie – textes réunis et présentés par Yves Di Manno.

Texte inclus : « Spiritus temporellement décalé » extrait de Captures (2004).

Hors champs

Texte inédit issu d’une résidence à la Saline d’Arc-et-Senans.

Vestiges de fillette

Poupées décapitées, ciseaux, baignoires, tissus et cosmétiques, photographies muettes, « passages » d’Emily Brontë et de Cindy Sherman, paysages industriels hantés de corps désoeuvrés, inertes, abandonnés… Au fil de textes laconiques, regroupés en séries et régis par un travail prosodique qui les maintient à égale distance du lyrisme et du prosaïsme, de la « vision » et du « reportage », l’univers de Sandra Moussempès s’avère d’une inquiétante étrangeté : l’innocence y côtoie la perversité, l’imagination vient constamment y perturber une réalité atone, indécise – à l’ombre d’une enfance ici mise en pièces, exténuée pourrait-on dire avec une rage sourde, une tendresse déconcertée.

Une Anthologie Immédiate

Anthologie – édition de Henri Deluy.

Extraits d’Exercices d’incendie (1993) et de Vestiges de fillette (inédit à la date de publication).

Exercices d’incendie

« L’étudiante japonaise n’aimait pas les sushi mais le poisson hirimo l’aimait d’un amour dévorant. Ainsi naissent les passions contrariées : de l’insistance d’un poisson cru et d’une méduse aux yeux creux. Une pluie fine dans un verre à moutarde. Le vinaigre s’émeut. »